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Où retrouver l’exposition Pop’up de l’Histoire Naturelle dans les prochains mois en Hauts-de-France ?

En cette rentrée, l’exposition Pop’up de l’Histoire Naturelle poursuit sa tournée régionale à travers les Hauts-de-France ! Inspirée des livres pop-up, cette exposition interactive, conçue par le Muséum national d’Histoire naturelle en partenariat avec Ombelliscience, se décline en cinq modules ludiques et sensoriels. On ne se contente pas de regarder : on touche, on manipule, on explore !

Son ambition ? Sensibiliser tous les publics à l’importance de l’histoire naturelle et inviter à réfléchir à notre place dans les écosystèmes.

En septembre : 4 modules à découvrir dans l’Aisne (02)

Du 2 au 25 septembre, la Communauté de Communes de Champagne Picardie accueille 4 des 5 modules de l’exposition :

« Pop’up : Réunion de famille » au Grain de Sel de Sissonne

« Pop’up : Chrono Paléo » à l’Espace Mortimer de Villeneuve-sur-Aisne

« Pop’up : Tous liés ! » à la médiathèque de Condé-sur-Suippe

« Pop’up : Tous liés ! » à la médiathèque de Pontavert

Et après ?

Du 29 septembre au 29 octobre :

• Le module « Tous liés ! » sera visible à la médiathèque Gustave-Ansart de Trith-Saint-Légerde (59)

• Les modules « L’Histoire Naturelle ! » et « Curieux Spécimens ! » seront accueillis à la médiathèque Louis Aragon et à la médiathèque Le Petit Prince de Calais (62)

Du 4 novembre au 5 décembre

• Le module « Tous liés ! » sera exposé à la bibliothèque Juliette Adam de Chevrières (60)

Pourquoi accueillir les Pop’up de l’Histoire Naturelle ?

• Pour son design immersif qui attire petits et grands

• Pour ses modules adaptés à tout type de lieu

• Pour ses contenus riches et accessibles, mêlant plusieurs disciplines de l’histoire naturelle

Vous souhaitez accueillir l’exposition en 2026 ?

N’attendez plus : réservez votre créneau !

Contactez :

Lucie Damelincourt :damelincourt@ombelliscience.fr

Bertrand Prévost : prevost@ombelliscience.fr 03 65 80 14 41

(Durée minimale d’emprunt : 1 mois)

Publié le 05 septembre 2025

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Témoignage de Camille Cardona : « L’inclusion c’est créer des choses avec et pour le public »

Camille Cardona est Chargée des publics et de la programmation, à la mission Pays d’art et d’histoire Santerre Haute Somme, au sein du Pôle d'Equilibre Territorial et Rural du Cœur des Hauts-de-France.

Dans le cadre de sa participation au programme "Sciences pour Toutes et Tous" (SPTT) coordonné par Ombelliscience,

Camille Cardona a été interviewée par l’association le 4 juillet au sujet de sa démarche et son cheminement pour aller vers davantage d’inclusion dans ses pratiques professionnelles.

Candice Gaudefroy (CG) pour Ombelliscience : Pouvez-vous présenter votre structure en quelques mots et expliquer en quoi elle a un lien avec la culture scientifique ?

Camille Cardona (CC) : Le PETR Cœur des Hauts-de-France est une structure administrative qui travaille pour les 3 Communautés de communes de l’est de la Somme, à savoir Terre de Picardie, Haute-Somme et Est Somme, pour un total de 144 communes. On est un territoire rural, très grand. La mission Pays d’art et d’histoire est un label national donné par le ministère de la culture. Le PETR a candidaté à ce label en 2021, et l’a obtenu. L’enjeu du label est de mettre en place des actions de médiation, envers les publics, pour le Pays d’art et d’histoire. La cible principale étant le public habitant actuellement. Pour nous, dans la mise en valeur du patrimoine, il y a plusieurs thématiques. L’histoire forcément, mais aussi le patrimoine industriel avec notamment les vestiges d’usines qui ont été reconstruites après la 1ère guerre, dont celle très connue de l’usine Saint-Louis Sucre (classée monument historique il y a quelques années). Mais aussi tout ce qui est de l’ordre des énergies renouvelables (avec les actions de médiation sur l’éolien, très présent sur notre territoire), ainsi que tout ce qui est de l’ordre de l’agriculture (par exemple le patrimoine paysager, en lien avec les sols, la biologie, la Somme qui traverse notre territoire,…). Ce sont des thématiques que l’on a pu mettre en valeur par le passé.

CG : C’est quoi pour vous l’inclusion en général ?

CC : Pour moi, c’est essayer de réfléchir et faire en sorte que ces projets puissent s’adresser à un nombre important de publics, et très diversifiés. Et aussi de modifier notre façon de penser dans les institutions culturelles, de créer des choses avec et pour le public, et d’essayer de modifier notre manière de travailler pour rendre nos structures culturelles plus ouvertes.

CG : Selon vous, les sciences sont-elles naturellement inclusives ? Pourquoi ?

CC : Je pense que les sciences peuvent être naturellement inclusives, c’est plus l’accès aux sciences et le système mis en place (plutôt scolaire), qui eux sont excluants. C’est la manière d’apporter les connaissances qui elle, est excluante, et qui est à modifier pour rendre les sciences plus inclusives.

CG : Au sein de votre structure, quel a été le 1er pas concret pour être dans une démarche plus inclusive ?

CC : Déjà faire partie de la formation. Pour ma part, SPTT depuis 2 ans, ça été de questionner mes pratiques, se former également sur les diverses questions à l’inclusion et elles sont vraiment multiples. On ne se rend pas forcément compte de tout ce qui peut être mis sous le mot « inclusion ». Ensuite, c’est d’en parler avec ses collègues de travail, de mettre en place des formations. C’est ce qu’on a fait avec Marie et Arnaud l’hiver dernier avec les journées de formation. C’est aussi d’essayer de faire des tests sur des sujets. Nous, ce qu’on a essayé de mettre en place, c’est une navette culturelle l’année dernière. On a mis ensuite ce projet en partenariat avec le centre social de Ham, notamment pour les Journées européennes du patrimoine l’an dernier, lors de la soirée d’inauguration que l’on a chaque année. Leur accompagnatrice est venue avec leur minibus et les personnes bénéficiaires du centre social. Cette année, la démarche mise en place a porté sur l’enquête scientifique menée par l’Agence Phare, sur la trame de Clémence Perronnet. On s’est tournés vers le Centre social de Ham, et on a pu mener un entretien de groupe sur la base de la trame qui avait été fournie. Il nous a donné des premières réflexions, qui ont été transmises à Clémence Perronnet pour avoir l’analyse (en septembre). Pour nous ce qui va être important, c’est de continuer dans cette réflexion sur tout ce qui est de l’ordre de la navette culturelle et de la mobilité. Notre territoire est très large, il y a beaucoup de freins liés soit à la mobilité (manque de moyens de transports), ou soit psychologiques (déplacements trop longs pour certains publics selon les distances). On va continuer notre travail avec le Centre social de Ham, et aussi entamer une réflexion avec la MEEF (ancienne Mission locale) qui se pose également ces questions sur la mobilité. Dans l’idée de proposer des activités culturelles et scientifiques sur le territoire, et voir ce qui peut fonctionner en termes de mobilité pour que ces publics viennent à nous, et faire bouger à l’intérieur du territoire du Pays d’art et d’histoire.

CG : Que vous a apporté l’accompagnement par Ombelliscience et le collectif de professionnel·les qui se forment à vos côtés dans le programme "Science pour toutes et tous" ?

CC : Il y avait une super dynamique de groupe. Le fait d’être plusieurs, de pouvoir partager nos points de vue et nos difficultés face à la question, ça change tout. C’était vraiment agréable d’avoir ces moments d’échange, de voir qu’on n’est pas seul à se poser certaines questions, et de comprendre, au fil de l’avancée de nos projets, ce qui peut bloquer ou au contraire faire avancer.Ça permettait de confronter nos idées, de discuter de situations concrètes, et de s’enrichir mutuellement avec des bonnes pratiques et des points de vue différents. Il y a eu plein d’échanges très riches, on ne peut qu’avancer dans notre réflexion après ça. Et puis, il y avait aussi tout le contenu des journées de formation, surtout grâce aux intervenants. Là encore, les échanges étaient super intéressants. On a rencontré des personnes qu’on n’aurait jamais croisées autrement, et ça a vraiment apporté quelque chose en plus.

CG : Si c’était à refaire, que feriez-vous différemment… À votre niveau, au sein de votre structure, et au niveau de l’accompagnement proposé par Ombelliscience ?

CC : Je pense que j’aurai préféré faire l’étude et l’entretien plus en amont, pour avoir un premier constat. Et après, c’est plus difficile car notre territoire est très large, mais en faire plus d’un serait mieux. En tout cas, c’est quelque chose que j’ai envie de continuer à faire, d’essayer de mettre en place des entretiens.

Publié le 22 juillet 2025

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Explorez les intelligences lors la Fête de la science du 3 au 13 octobre !

L’intelligence est communément définie comme la "faculté de connaître, de comprendre ; une qualité de l'esprit qui comprend et s'adapte facilement". Mais lorsque l’on évoque les intelligences, de quoi parle-t-on ? Le thème national de l’édition 2025 nous invite à revenir sur l’un des grands sujets de société actuel : finalement, sommes-nous les seuls êtres intelligents ? Quelle forme prend-elle ? Et l’intelligence artificielle (IA) dans tout ça ?

Il s’agit également de réfléchir sur notre société actuelle et son avenir. Alors que son développement s’accélère, l’IA va-t-elle dépasser l’humain ? Elle qui fait désormais partie intégrante de notre quotidien est devenue aujourd’hui sujet de débats animés. Sa régulation est devenue une question d’actualité comme on l’a vue en février dernier, lors de l’organisation du Sommet pour l’action sur l’Intelligence Artificielle à Paris.

Cette 34e édition de la Fête de la science propose près de 150 événements dans 54 communes sur les 5 départements. Ils sont portés par près de 250 structures très diverses (universités, collèges, lycées, centres de culture scientifiques, bibliothèques, musées, grandes écoles, centres sociaux, organismes de recherche…), souvent en partenariat les unes avec les autres, pour faire explorer au public l’Intelligence sous toutes ses formes. Du 3 au 13 octobre, en ville ou à la campagne, le grand public et les scolaires pourront participer à une multitude d’animations (visites, spectacles, ateliers, conférences, expositions, jeux…) et partir à la rencontre de chercheur.ses, doctorant.es et étudiant.es de la région, notamment dans les 8 villages des sciences répartis sur le territoire. De l’intelligence dans le vivant, à l’IA, à la psychologie en passant par son utilisation dans certains domaines (santé, technologie, …), la programmation 2025 est variée et entend bien questionner les différentes facettes de l’intelligence.

La coordination régionale de la Fête de la science en Hauts-de-France est confiée par l’Etat et la Région à l’association Ombelliscience.

Cette année c'est Sébastien Konieczny, directeur de recherche CNRS au Centre de Recherche en Informatique de Lens (CRIL), de l’Université d’Artois, qui est l'ambassadeur de la Fête de la science en Hauts-de-France. Il mène des travaux de recherche sur l’intelligence artificielle (IA) et développe des activités de médiation scientifique sur le concept de l’IA, de la croyance et de la modélisation du raisonnement chez les machines. En étudiant les grands principes qui permettent à des systèmes intelligents de raisonner de manière fiable, l’enjeu de ses recherches est de permettre à l’IA de détecter l'incohérence et de s’y ajuster automatiquement pour réguler la désinformation.

+d’infos sur Sébastien Konieczny

Programme à découvrir dès le 18 juin sur fetedelascience.fr/

Photo haut (c) Centre Historique Minier

Photo milieu (c) Musée de Boulogne-sur-Mer

Photo du bas (c) Association Livre mon ami

Publié le 21 juillet 2025

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Visite-atelier au musée château comtal © Musée de Boulogne-sur-Mer.jpg

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