Le contexte d’incertitudes budgétaires et les premières annonces de baisses de subventions de certaines collectivités locales suscitent de vives inquiétudes dans le secteur culturel en Hauts-de-France.
Dans ce cadre, les filières associées au sein du Collectif Régional Arts et Culture (CRAC) Hauts-de-France lancent un court questionnaire (temps de remplissage d’environ 15 minutes) afin d’évaluer la situation économique actuelle des acteur·rice·s culturel·le·s en région et les potentiels impacts de baisses de subventions sur leurs activités.
La culture scientifique fait partie des filières concernées.
Clôture du questionnaire : vendredi 7 février 2025.
Le CRAC c’est quoi ?
Le CRAC Hauts-de-France, Collectif Régional Arts et Culture, est né d’une mobilisation des acteurs culturels au moment des dernières élections régionales de 2015 pour se positionner comme un interlocuteur des instances politiques et techniques de l’Etat et de la Région.
Le CRAC c’est qui ?
Le Collectif Régional Arts et Culture rassemble près de 750 structures artistiques et culturelles régionales et plus de 450 artistes des Hauts-de-France, toutes filières confondues, dans un lieu informel de débats, d’échanges et de propositions pour l’élaboration et le suivi des politiques artistiques et culturelles de notre région.
De nombreux secteurs artistiques y sont représentés rassemblant : structures, lieux, collectifs, compagnies, ensembles et artistes indépendants des arts visuels, du livre et de la lecture, du cinéma et de l’audiovisuel, des musiques actuelles et classiques, du spectacle vivant et des arts de la rue, de la culture scientifique, des artistes plasticiens et des artistes auteurs et autrices.
Il est constitué en un comité de pilotage composé des représentants bénévoles d’organisations professionnelles et syndicales ainsi que des têtes de réseaux de chaque filière culturelle.
Le CRAC et son COPIL se veulent être un interlocuteur régulier, constructif et critique, pour discuter des orientations, des cadres, règlements et dispositifs d’intervention, mis en œuvre par les services de l’Etat, le conseil régional, et les autres collectivités territoriales ainsi que de l’évaluation partagée de ces orientations et mises en œuvre. (source : https://www.actespro.fr/le-crac/
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Publié le 27 janvier 2025
Après le temps de travail en visio du 22 février, le groupe de travail dédié à l’itinérance des expositions de culture scientifique en Hauts-de-France s’est retrouvé mercredi 20 novembre au Forum départemental des sciences à Villeneuve d’Ascq (59) afin d’échanger sur la question du suivi, de l’évaluation et de l’analyse des publics en lien avec la circulation des outils de médiation dans la région.
Pourquoi évaluer l’itinérance et l’usage des expositions itinérantes ? En d’autres termes, pourquoi assurer un suivi ? Pourquoi connaitre les attentes des publics ? Pourquoi produire des données ?
Ces questions ont mobilisé les 10 participant.e.s(1) dans un premier temps de partage. Il en ressort que leur première raison de faire de l’évaluation est pour nourrir la pratique professionnelle. L’évaluation permet d’avoir des retours d’utilisateurs qui vont guider des choix opérationnels : améliorer des outils, mieux gérer le fonds, alimenter l’offre à venir… Elle sert aussi à questionner les usages des publics et vérifier que l’offre est en adéquation. Enfin, l’évaluation est aussi une attente des financeurs.
Les participant.e.s ont ensuite partagé leurs méthodes de collecte de données, les types de données collectées et les indicateurs auxquels cela permet de répondre. Après avoir constitué une fresque d’ensemble, une synthèse a été réalisée, où chacun.e a pu définir la pertinence et la faisabilité de chaque méthode. Cela a amené le groupe à identifier des besoins et des ressources utiles pour mieux évaluer l’usage des expositions et les publics touchés.
Entre autres, les participants ont soulevé la pertinence de développer des méthodes de collecte qualitatives (enquête de satisfaction, entretien téléphonique), ainsi que vers les publics cible. Une majorité d’entre elles et eux mènent déjà des questionnaires auprès de leurs emprunteurs.
À la fin de la journée, le groupe a voté pour les thématiques à aborder lors des prochaines réunions. Celles qui ont suscité le plus d’intérêt sont :
Le groupe s’est accordé pour continuer à se réunir 2 fois par an. La prochaine réunion se tiendra au premier trimestre 2025.
Vous proposez des outils de médiation itinérants en Hauts-de-France et êtes intéressé.e par le sujet de la circulation de ces outils ? Contactez-nous : dacoreggio[arobase]ombelliscience.fr
(1) La Cité des Bateliers, Proscitec, La Coupole, Forum départemental des Sciences, Ombelliscience, Forum départemental des Sciences, Ombelliscience, Université de Lille, Cité Nature, Cité des Bateliers, FRCPM.
Publié le 09 décembre 2024
Dans le cadre de sa mission d’observation territoriale et avec l’appui d’un groupe de travail dédié, Ombelliscience a lancé en 2023 une enquête interrogeant les ressources et compétences de la culture scientifique et technique en Hauts-de-France. Il s’agit d’une mise à jour de l’enquête menée en 2017 par l’association sur le même thème.
L'objectif de l'enquête est double :
Un objectif "stratégique" : produire et partager des connaissances sur les actions et acteurs du territoire, servant à construire des argumentaires et plaidoyers. Une démarche qui vise à favoriser le développement et la valorisation de la culture scientifique et technique en Hauts-de-France.
Un objectif "opérationnel" : identifier les ressources et compétences du territoire et les partager dans un annuaire en ligne accessible à tous, afin de faciliter la mise en œuvre de projets de culture scientifique.
Réalisée en partenariat avec le réseau régional des acteurs de l’éducation à l’environnement et au développement durable Graine Hauts-de-France, elle a permis d’identifier plus 400 acteurs en région. Au total, 174 questionnaires remplis en ligne ont pu être exploités et analysés dans le rapport réalisé par Ombelliscience.
Chiffres clés :
Caractérisation des répondants :
174 structures/services concernés par l’enquête en Hauts-de-France : ce sont les répondants ayant déclaré que la culture scientifique et technique fait partie de leurs activités. Parmi eux :
Ce sont principalement des musées, centres et autres acteurs de culture scientifique et technique (30%), des acteurs de l’éducation à l’environnement et au développement durable (25%), des acteurs socio-culturels généralistes (16%), des *acteurs de l’enseignement supérieur, recherche (12%).
Concernant les statuts juridiques des répondants, on retrouve principalement des associations (47%) ; des services ou équipements de collectivités territoriales (26% cumulé) ; des établissements publics (16%).
Actions et ressources de médiation scientifique et technique :
106 déclarent accueillir du public in situ / 120 déclarent mener des actions en itinérance / hors les murs.
149 répondants déclarent disposer d’au moins un type de ressource diffusable, parmi lesquelles on retrouve, en tête :
49 répondants déclarent disposer d’expositions permanentes
38 structures/services cumulent un total de 340 expositions itinérantes dont 115 de moins de 5 ans
Ressources humaines :
Les répondants sont majoritairement employeurs : 78% déclarent du personnel en CDI / fonctionnaire.
Le bénévolat est aussi une ressource humaine d’importance, présent chez 53% des répondants.
La mixité est au rendez-vous parmi les personnels salariés, dans l’ensemble il y a 52% de femmes et 48% d’hommes salariés, cette répartition est de 50%-50% parmi les personnels en CDI /fonctionnaire.
45% des structures employeuses déclarent avoir au moins un salarié dans leur équipe avec une mission de culture scientifique et technique.
Retrouvez l’intégralité des analyses dans le rapport interactif
Photos (c) Jérôme Halâtre
Publié le 21 novembre 2023