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Après un  brise-glace pour apprendre à se connaître et une présentation du paysage de la culture scientifique en Hauts-de-France, les thèmes de la méthodologie projet, des différents types de médiation scientifique existants pour différents publics ont été abordés. Par la suite, une présentation de projets mis en place par des bibliothèques a été partagée avec les participants. Les stagiaires ont ensuite réfléchi à la conception d’une action de médiation scientifique dans le cadre de leur pratique professionnelle en favorisant l’usage de leur fond d’ouvrages. Une discussion autour de projets individuels (Aisne) ou collectifs (Oise) a pu être menée à la suite de ce premier travail.

Alternant théorie et pratique, ces journées de formation ont permis aux participants d’échanger autour de problématiques communes, de découvrir des méthodes de travail et de s’approprier des outils et ressources pour mettre en place des projets scientifiques et également de valoriser le fonds tant scientifique que fictionnel de leur structure.

Après une animation brise-glace pour apprendre à se connaître, les animateurs et référents familles présents ont exprimé leurs représentations des sciences et techniques via un brainstorming en petits groupes.

Ombelliscience a ensuite présenté le secteur de la culture scientifique, technique et industrielle (CSTI), ses acteurs et ressources.

Puis 2 animatrices de centres sociaux de l’Aisne ont partagé leurs expériences et leurs pratiques de médiation scientifique :

• Pauline Pronau, référente sénior au Centre socioculturel APTAHR à Saint Michel en Thiérache (02), a présenté le MICMAC. Ce musée virtuel et populaire retrace l’histoire locale grâce à la présentation d’objets, d’outils, de manuscrits ou de photographies racontés par celles et ceux qui les ont fournis au centre social. Cette démarche se rapproche de celle de l’historien ou de l’anthropologue donnant la parole aux anciens et valorisant leur mémoire. br> • Elise Godart, animatrice jeunesse au centre social Tac Tic Animation de La Capelle (02), a ensuite présenté divers supports d’animation qu’elle a créés et testés elle-même. Elle a ainsi démontré qu’on peut facilement détourner des jeux de société classiques tels que le quizz ou le Timeline pour amener des sujets de sciences et techniques sur le temps des loisirs.

Sur le temps du midi, les participants ont pu découvrir les ouvrages de vulgarisation des sciences amenés par Ombelliscience et des panneaux de l’exposition Décibels à l’appel et Néandertal puis ils ont visité l’espace multi-accueil « Au fil de l’eau » où avait lieu la journée.

L’après-midi, les participants ont assisté à des présentations d’outils et ressources de médiation scientifiques : - le Jeu à Débattre sur les addictions créé par l’Arbre des Connaissances, partenaire d’Ombelliscience. - les ressources, spectacle et exposition sur les risques auditifs proposées par l’association Autour des Rythmes Actuels-ARA - les idées d’activités pour faire des sciences et techniques à partir de la musique suggéré par Bertrand Prévost, médiateur scientifique d’Ombelliscience.

C’est ainsi que s’achèvent les actions prévues en 2021 dans le cadre du partenariat Ombelliscience – Fédération des Centres Sociaux des Pays Picards. L’heure est maintenant au bilan et à l’élaboration des suites à donner pour continuer d’amener les sciences en centre social.

Objectifs de ces journées : • Casser les idées reçues sur les sciences et techniques, • Montrer que la culture scientifique peut être vectrice d'éducation populaire et d’augmentation du pouvoir d’agir sur des thématiques du quotidien, • Donner envie aux animateurs jeunesse et famille d’intégrer des sciences et techniques dans leurs actions par un partage d’expériences et d’initiatives et la découverte de ressources et d’animations.

Ainsi, jeudi 17 juin, 7 animateurs (jauge contrainte à cause du contexte sanitaire) venant de 5 centres sociaux de la Somme et l’Oise ont échangé sur la notion de culture scientifique et technique.

Après un jeu coopératif pour lancer la journée, les 7 participants ont fait part de leurs représentations des « sciences » et « techniques ». Ils ont associé ces deux mots à des expériences tant négatives (« scolaire », « théorique », « complexe », « blocage ») que positives telles que « la découverte et l’émerveillement », « la pédagogie par le faire », « l’expérimentation ». Selon eux, la posture de l’animateur doit permettre de « développer la curiosité pour comprendre le monde qui nous entoure », « rendre ludique ce qui est complexe » ou encore « amener à se poser des questions ».

Après une présentation du secteur de la culture scientifique, technique et industrielle (CSTI), de ses acteurs et ressources par Ombelliscience, 3 animateurs de centres sociaux de la Somme ont partagé leurs expériences et leurs pratiques de médiation scientifique. Mehdi Karzazi et Camille Sohier du Centre Social-Maison Pour Tous d’Abbeville ont montré comment l’activité du laboratoire de fabrication numérique (fablab) est ressource pour les activités jeunesse ; Loïc Mailly du Centre Social ALCO a relaté les ateliers menés autour de la Graine et du jardin partagé de l’ALCO ; et Cédric Soulabaille du Centre Social Communautaire de Beaucamps le Vieux a montré comment aborder les sciences et techniques en animation de manière ludique et collaborative, tout en faisant appel à la débrouillardise et au bricolage (pour fabriquer des objets roulants ou des fusées).

Sur le temps du midi, les participants ont pu découvrir quelques outils pédagogiques d’Ombelliscience : À table la santé au menu, Nuit et Océan.

L’après-midi, les 7 participants ont participé à deux animations : fabrication d’un produit d’hygiène du quotidien et jeu de débat sur les addictions. L’occasion, pour les participants, de tester le Jeu à Débattre sur les addictions créé par l’Arbre des Connaissances, partenaire d’Ombelliscience.

En clôture de la journée les animatrices et animateurs ont exprimé leur désir de poursuivre la découverte d’outils, de tester concrètement ceux-ci dans des animations et d’échanger sur leurs pratiques. Un second temps pourra donc être proposé pour monter concrètement des actions de médiation scientifique.

Accéder au programme détaillé