Du 20 novembre au 17 décembre 2020, Ombelliscience a mené des entretiens avec 13 de ses adhérents sous statut associatif. 3 objectifs à cette démarche :
Proposer un temps d’écoute sur leur vécu durant la crise de Covid-19 ;
Dresser un état des lieux des effets sur leurs structures et activités et des solutions testées ;
Trouver des réponses collectives aux problématiques soulevées en identifiant des pistes d’actions à mettre en œuvre à l’échelle du réseau de CSTI.
Découvrez dans ce compte rendu comment les acteurs associatifs membres d’Ombelliscience ont fait face à la crise sanitaire.
Petit avant-goût de lecture en 3 impacts et 3 pistes d’action :
Des associations affectées sur 3 plans : économie, organisation du travail et activités
Impact économique : Si les situations économiques ont pu être stabilisées à court terme, des incertitudes pèsent à moyen terme. Selon leurs modèles économiques et leur éligibilité aux aides publiques, les associations sont inégalement protégées face à la crise.
Impact sur le travail : Le télétravail et le chômage partiel affectent l’organisation du travail et le bien-être des salariés. La rupture des liens avec les bénévoles fait craindre un désengagement de ceux-ci.
Impact sur les activités : Malgré les reports et annulations, les associations se réinventent pour garder le lien aux publics et maintenir leurs missions d’intérêt général. Plusieurs associations expérimentent la diffusion de contenus en ligne pour rester en liens avec leurs publics. Mais cette mutation n’est pas sans poser problème. Outre l’investissement humain, matériel et temporel que cela représente, c’est la relation aux publics qui est bouleversée. Passer du physique au virtuel fait tomber des barrières liées à la mobilité ou la disponibilité horaire, mais en produit d’autres, d’ordre social cette fois.
Les solutions collectives à mettre en place avec l’appui du réseau de CSTI régional
Proposer des ressources pour les professionnels de la médiation : échanges entre pairs et avec des chercheurs, pour ouvrir le champ des idées et rompre l’isolement. Plusieurs ateliers en visio sont déjà programmés depuis janvier par Ombelliscience. D’autres temps sont à venir.
Des ressources pour les structures sous statut associatif : Partage d’information sur les sources de financement, les questions de communication, de gouvernance et de mobilisation des bénévoles.
Construction d’un argumentaire commun aux acteurs de CSTI pour faire reconnaître le caractère « essentiel » de la culture scientifique.
Photos © Jérôme Halâtre
Publié le 04 février 2021
L’enquête menée par l'Observatoire de la lecture des adolescents de Lecture Jeunesse « Les 15-25 ans & les YouTubers de sciences » continue.
Dans ce cadre, cet Observatoire recherche des jeunes entre 15 et 18 ans, qui regardent des vidéos de sciences et qui souhaitent en parler.
• VOUS AVEZ ENTRE 15 ET 18 ANS • VOUS REGARDEZ DES VIDEOS DE SCIENCES • VOUS SOUHAITEZ NOUS EXPLIQUER QUELLES VIDEOS DE SCIENCES VOUS REGARDEZ SUR YOUTUBE ET POURQUOI
Contactez l'Observatoire de la lecture des adolescents de Lecture Jeunesse via formulaire : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfHIjYzr3lUnQqnhUkzdgofOyVtLhQryLWlMVZKTzpmVBlYQ/viewform?usp=ppurl
Un chercheur vous répondra pour un entretien en visio (1h à 1h30)
Qui sont les 15-25 ans qui s'intéressent aux YouTubers scientifiques ? Pourquoi regardent-ils ces vidéos et à quoi leur servent-elles ? Plus d’informations
Une enquête de l'association Lecture Jeunesse avec le soutien du ministère de la Culture, du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, de l'Institut national de la Jeunesse et de l'Education populaire.
Publié le 23 novembre 2020
Le 24 septembre dernier, Ombelliscience a participé à la rencontre professionnelle « La culture scientifique en bibliothèque » à l’invitation du Réseau des bibliothèques de Montreuil (93), également copilote du Festival Sciences Infuses.
Amanda Dacoreggio, chargée de mission observation chez Ombelliscience, a partagé une extraction des résultats de l’enquête pilotée en 2019 concernant les bibliothèques investies dans la médiation des sciences et techniques en Hauts-de-France. Cette présentation a suscité de riches échanges avec la trentaine de bibliothécaires présents.
Ils soulèvent plusieurs points communs avec leurs homologues des Hauts-de-France : - les thématiques liées aux sciences et techniques relevées dans notre étude qui intéressent le plus les publics selon les bibliothécaires (environnement, numérique, santé) et - les actions qu’ils mettent le plus souvent en place (ateliers, conférences, expositions).
La discussion s’est ensuite orientée sur le sentiment de concurrence avec internet ressenti par les professionnels du livre et de la lecture. Plusieurs participants invitent à le déconstruire arguant que le foisonnement d’informations permis par Internet rend leur métier d’autant plus nécessaire en tant que « sélectionneur » de documents et « prescripteur » de sources fiables.
Un second débat s’est ouvert sur ce que les professionnels appellent le fonds scientifique. Quelles cotes de la classification Dewey y intégre-t-on : la cote 500 (« sciences exactes ») uniquement ? Y ajoute-t-on la 600 (« sciences appliquées, techniques ») ? intègre-t-on également la cote 300 (« sciences sociales »), 000 (« informatique »), 900 (« géographie, histoire »), voire 100 (« philosophie, psychologie »)… Même question dans les lieux de lecture qui adoptent des classements thématiques : quelle place donner aux sciences sociales dans les fonds scientifiques ? Partager sur les choix de classification entre bibliothécaires, voilà un chantier qu’il serait peut-être intéressant d’ouvrir…
La seconde partie de la matinée a été consacrée à l’expérimentation de deux ateliers pour faire des sciences en bibliothèque : la grainothèque et l’atelier herbier. Les participants sont partis en expédition autour de la bibliothèque pour cueillir des plantes qui poussent dans les massifs urbains, au milieu du béton. Puis ils ont essayé de les identifier grâce à une sélection de livres proposée par l’animateur, et enfin, de les « cartographier » sur un plan schématique. De quoi leur montrer qu’avec peu de choses il est possible de s’initier aux sciences naturelles !
Publié le 16 octobre 2020