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En octobre et pour la Fête de la Science, retrouvez les expositions issues du fonds d’Ombelliscience en Hauts-de-France !

Cette année pendant la semaine de la Fête de la Science (du 3 au 13 octobre), beaucoup d’expositions sont de sortie dans les Hauts-de-France. Retrouvez-en également quelques-unes jusqu’à la fin du mois d’octobre et jusqu’en novembre !

Sciences et genre, son et science-fiction à la bibliothèque Marceline de Douai

Place aux sciences vues part et avec les femmes ! L’exposition « Sciences au féminin, au-delà des idées reçues » dresse une représentation des femmes dans les disciplines et cursus scientifiques et techniques, et met en scène des portraits de femmes scientifiques picardes d’aujourd’hui, leurs métiers en sciences et techniques, leurs parcours, conseils…

Avec l’exposition « Amazing science » la littérature et la science font bon ménage ! A la manière des célèbres « magazines pulp », Amazing Science propose 30 nouvelles écrites à la croisée des nouvelles de science-fiction des années 60 et des champs de recherche des laboratoires modernes. Une vision de la science qui se raconte autrement...

Après l’inspiration et l’imagination, place à l’expérimentation !

Quelles sont les méthodes d’amplification des sons ? Qu’est-ce qu’un son ? La malle « Explorasons » est conçue pour explorer l’univers sonore et comprendre ce qu’est un son de son émission à sa perception en passant par sa transmission et son amplification. Grâce à ce dispositif expérimental composé d’éléments d’instruments de musique : caisse de résonnance, cordes de guitare… il est possible de tester différentes méthodes d’amplification du son, identifier sa nature, et les moyens appropriés pour les amplifier.

Du 25 septembre au 16 octobre à la Bibliothèque Marceline-Desbordes-Valmore de Douai (61 Parvis Georges Prêtre, 59500 Douai)

Devenez incollable sur l’Histoire Naturelle à Calais et Trith-Saint-Léger

Embarquez dans une aventure fascinante à travers Les Pop’up de l’Histoire Naturelle ! Ce dispositif interactif et ludique invite petits et grands à explorer, observer, toucher, lire, réfléchir et manipuler pour découvrir la richesse du monde naturel qui nous entoure. Une exposition conçue et réalisée par le Muséum national d’Histoire naturelle, en partenariat avec Ombelliscience.

Du 01 au 29 octobre - Le module « Tous liés ! » - à la médiathèque Gustave-Ansart de Trith-Saint-Léger (Place Roger Salengro 59125 Trith Saint-Léger)

Du 01 au 29 octobre - Les modules « L’Histoire Naturelle ! » et *« Curieux Spécimens » à la médiathèque Louis Aragon (16 rue du Pont Lotin, 62100 Calais) et à la médiathèque Le Petit Prince (240 rue Auguste Rodin 62100 Calais)*

Explorez les reflets du ciel à la BU Cathédrale de l’UPJV d’Amiens (80)

À travers dix-sept panneaux, cette exposition explore le lien que notre société entretient aujourd’hui avec le ciel, mêlant la sensibilité des artistes aux grandes questions scientifiques de l’astrophysique moderne. Un voyage entre imaginaire et savoir, pour nourrir votre curiosité et lever les yeux vers le cosmos !

Du 3 octobre au 21 novembre – BU Cathédrale UPJV (Placette Lafleur 80000 Amiens)

Une exposition pour comprendre le réchauffement climatique à Auchy-Lès-Hesdin

Depuis le début de l’ère industrielle, la température moyenne à la surface de la planète augmente. Au cours du siècle à venir, le réchauffement va se confirmer avec des conséquences sur le cycle de l’eau et sur les climats de l’ensemble du globe. Découvrez toutes ces conséquences et ces changements à travers l’exposition « Climats en péril »

Du 6 octobre au 15 octobre – Symcéa (34 rue d’Hesdin 62770 Auchy-Lès-Hesdin)

Vous reprendrez bien un peu de Sciences au féminin à Beauvais ?

L’exposition « Sciences au féminin, au-delà des idées reçues » dresse une représentation des femmes dans les disciplines et cursus scientifiques et techniques, et met en scène des portraits de femmes scientifiques picardes d’aujourd’hui, leurs métiers en sciences et techniques, leurs parcours, conseils…

Du 3 octobre au 21 novembre – Cité des Métiers / Maison de l’Emploi et la Formation Beauvais (13 rue Jean Monnet 6000 Beauvais)

Plongez dans l’univers de l’énergie du quotidien à Fouquière-lès-Lens

La fée électricité… Muse des savants et des artistes, ou source de confort, elle est incontournable au quotidien. Pourtant que connaît-on d’elle ? Quelles richesses et quels secrets nous réserve-t-elle encore ? Avec l’exposition « Electricité 1,2,3 chargez… » découvrez cette invisible alliée, explorez ses origines et son avenir. Cette exposition interactive vous guidera depuis la production jusqu’à l’utilisation de l’électricité en passant par sa distribution et les risques qu’elle peut représenter.

Du 6 octobre au 20 octobre au Centre Culturel - Bibliothèque Jules Mousseron de Fouquière-lès-Lens (18bis rue Louis Pasteur 62740 Fouquières-lès-Lens)

Betterave, Darwin et nuisances sonores dans le Vimeu

Qu’est qu’un son ? Un bruit ? Un décibel ? Comment lutter contre les nuisances sonores ? Comment sensibiliser les enfants au bruit, à ses méfaits et aux solutions ? Vous saurez tout dans l’exposition « Décibel à l’appel » !

Après les sons place à l’évolution ! Charles Darwin en 1859 proposa un mécanisme naturel permettant d’expliquer l’évolution biologique. A travers l’exposition « Sur les traces de Darwin » découvrez comment la théorie de Darwin, sévèrement critiquée est aujourd’hui confimée et affinée par la génétique.

*Du 7 octobre au 21 novembre - Salle socio-culturelle (2 rue du stade 80210 Feuquières-en-Vimeu)

Partez à la découverte de la betterave, cette plante qui a révolutionné notre alimentation en rendant accessible à tous l’un des condiments les plus appréciés des petits et des grands : le sucre, à travers l’exposition « Douceur de betterave ». La betterave représente aujourd’hui une source renouvelable de sucre, d’éthanol et une matière première végétale d’avenir. Cette exposition interactive vous permet de découvrir, à travers huit thématiques, les différentes facettes de cette plante emblématique de Picardie.

Du 24 octobre au 6 novembre – Salle socio-culturelle de Feuquières-en-Vimeu (2 rue du stade 80210 Feuquières-en-Vimeu) (animation scientifique le 5 novembre de 17h à 19h)

Faites le plein d’infos sur l’alimentation à la Médiathèque de Douchy-les-Mines !

Manger est un des grands plaisirs de la vie. Bien manger, c’est aussi construire sa santé ! Toutes les études scientifiques montrent le rôle essentiel de l’alimentation sur notre santé. L’exposition « A table ! La santé au menu » vous montre comment bien manger, comment privilégier certains aliments et en limiter d’autres, là où bien des maladies sont dues à des déséquilibres alimentaires.

Du 21 octobre au 28 novembre à la médiathèque de Douchy-les-Mines (Place Paul Eluard 59282 Douchy-Les-Mines)

Vous souhaitez vous aussi emprunter l’un de ces outils ? Découvrir le fond d’expositions d’Ombelliscience ?

Lucie Damelincourt : expositions@ombelliscience.fr

Bertrand Prévost : prevost@ombelliscience.fr 03 65 80 14 41

Découvrir les expositions et outils de médiation d’Ombelliscience

© Ombelliscience © Bibliothèque de Douai

Publié le 06 octobre 2025

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Témoignage de Solenn Bihan : « La démarche scientifique est naturellement inclusive car elle essaie de traquer les préjugés et biais de la société pour les déconstruire »

Solenn Bihan est Facilitatrice graphique (dessin en direct avec des groupes) et formatrice au sein de la coopérative de communication « On est bien là ».

Dans le cadre de sa participation au programme « Sciences pour Toutes et Tous » coordonné par Ombelliscience, Solenn Bihan a été interviewée par l’association le 27 juin au sujet de sa démarche et son cheminement pour aller vers davantage d’inclusion dans ses pratiques professionnelles.

Candice Gaudefroy (CG) pour Ombelliscience : Pouvez-vous présenter votre structure en quelques mots et expliquer en quoi elle a un lien avec la culture scientifique ?

Solenn Bihan : Mon activité est de traduire ce que les gens disent en dessin, c’est utilisé comme pratique d’intelligence collective pour faire en sorte que les propos de chacun puissent être retranscrit visuellement avec la même légitimité et importance, et fournir un compte rendu visuel simple et accessible pour des gens qui ne seraient pas à l’aise avec le français ou l’écrit. Le lien avec la culture scientifique est que j’interviens beaucoup sur des projets de médiation/vulgarisation scientifique. Par exemple, pour des chercheur·ses qui doivent communiquer avec leurs pairs : un schéma visuel (synthèse) pour illustrer un article scientifique ou un projet de recherche pour la Fête de la science, je réalise chaque année un reportage dessiné pour faire un compte rendu visuel des ateliers proposés pour le public.

CG : C’est quoi pour vous l’inclusion en général ?

SB : Pour moi, l’inclusion c’est avant tout le contraire de l’exclusion ! Je suis révoltée de voir que l’on puisse exclure des gens de la connaissance pour le simple fait, qu’à un moment donné, ils n’ont pas forcément fait d’études, maitrisent difficilement le vocabulaire… Ils ont tout à fait le moyen de comprendre et ils en ont besoin.

« Pour moi, l’inclusion c’est avant tout le contraire de l’exclusion ! »

J’avais une mère universitaire (qui avait fait des études) et un père autodidacte. J’ai toujours trouvé scandaleux que mon père soit méprisé et mis de côté socialement alors qu’il avait tout à fait les moyens de poser des bonnes questions et de donner son avis.

CG : Selon vous, les sciences sont-elles naturellement inclusives ? Pourquoi ?

SB : Je suis un peu partagée sur cette question. Aujourd’hui on dit beaucoup que les sciences véhiculent des préjugés, par exemple, il a été prouvé que les problèmes cardiaques des femmes étaient moins pris en compte par les médecins car souvent ramenés au facteur psychologique. Je pense pour une part que les sciences sont faites par des humains participant aux biais de la société, et d’un autre côté que la démarche scientifique est naturellement inclusive car elle essaie de traquer ces préjugés et biais pour les déconstruire. Elle s’intéresse à tout. Sur l’aspect du vivant par exemple elle s’intéresse à toutes les espèces en général. Il n’y a pas de hiérarchie entre quelqu’un qui va travailler sur les plantes et insectes, et quelqu’un qui va travailler sur les êtres humains. Tout comme il n’y a pas de hiérarchie entre les hommes et les femmes, les humains et les autres êtres vivants.

CG : Au sein de votre structure, quel a été le 1er pas concret pour être dans une démarche plus inclusive ? Et que vous a apporté le programme "Science pour toutes et tous" ?

SB : Le premier est un projet qui s’inscrit dans le cadre de « Sciences pour Toutes et Tous ». À titre d’expérimentation, l’idée est de créer un outil visuel (un imagier) sur la santé mentale pour les médiateurs à la frontière, tels que les interprètes sur la Côte d’Opale (Calais, Dunkerque, Grand Synthe...). Ces personnes font partie d’associations accueillant les nouveaux migrants (eux-mêmes anciens migrants), ils.elles essaient de leur faciliter les démarches (administratives ou autre), l’accès à des ressources pratiques et au droit.

La difficulté, c’est que les traumatismes et les problèmes de santé mentale constatés chez certains migrants complexifiaient l’accompagnement : il y avait un manque de formation et d’outils pour aborder la question de l’urgence psychologique. Des psychologues, professionnels et enseignants-chercheurs de l’Université de Lille ont ainsi créé des contenus à partir de leurs connaissances scientifiques sur la santé mentale. Et mon rôle est de traduire cela en cartes, en imagier, pour co-construire et tester un outil avec les médiateurs en partenariat la PSM (Plateforme des Soutiens aux Migrants).

Le deuxième pas, c’est la formation-certification « Facile à lire et à comprendre » que j’ai suivie. C’est une façon de rédiger, d’illustrer et de mettre en page des documents écrits pour des personnes ayant une déficience intellectuelle en les faisant tester par les personnes concernées. J’ai fait, par exemple, des schémas d’illustration pour le livret d’accueil d’une clinique.

CG : Que vous a apporté l’accompagnement par Ombelliscience et le collectif de professionnel·les qui se forment à vos côtés dans le programme « Science pour toutes et tous » ? SB : Ça m’a apporté deux choses. La première, c’est de me sentir légitime pour parler d’inclusion. Mais aussi pour oser exiger d’utiliser une démarche de co-construction. Sur le projet de l’imagier, la demande de départ qui m’avait été faite était d’illustrer et mettre en page les contenus rédigés par le groupe de travail de l’Université de Lille, pour être ensuite utilisés par les médiateurs. C’est moi qui ai insisté pour entrer dans ce programme et pouvoir dire « voilà comment j’envisage personnellement de co-construire avec les médiateurs ».

« L’échange avec les autres permet vraiment de prendre du recul et trouver des solutions auxquelles je n’aurai pas pensé.»

Sur la démarche, cela m’a permis d’oser affirmer ma façon d’être inclusive, parce que j’ai été formée et parce que je fais partie d’un réseau. Et enfin, lors du dernier regroupement, on avait un temps d’échange sur nos problématiques spécifiques de terrain. J’ai posé un problème, me tracassait, et 3 personnes ont échangé avec moi, m’ont aidé à prendre du recul et à trouver une solution. L’échange avec les autres permet vraiment de prendre du recul et trouver des solutions auxquelles je n’aurai pas pensé.

CG : Si c’était à refaire, que feriez-vous différemment… À votre niveau, au sein de votre structure, et au niveau de l’accompagnement proposé par Ombelliscience ?

SB : Sur le début du programme, je trouvais que l’on était beaucoup entre nous, et peut-être pas assez ouverts à des acteurs venant du social et de proximité sur l’inclusion. Mais en fait sur la dernière année ce point a bien évolué, ça a été entendu et résolu.

« Concrètement ce qui va m’aider à développer sur le terrain, c’est parler avec d’autres gens du groupe. »

Sinon, qu’il y ait davantage de temps d’échange lors des regroupements, un équilibre à trouver par rapport aux intervenants extérieurs et ateliers. Ces temps pratiques vont enrichir ma culture et me donner des outils, mais concrètement ce qui va m’aider à développer sur le terrain, c’est parler avec d’autres gens du groupe. C’est une question d’équilibre, c’est assez subtil, mais ce que je veux dire c’est de privilégier les temps d’échange lorsque l’on se regroupe et les apprentissages avec les intervenants extérieurs un peu plus en distanciel.

CG : Un point à ajouter ?

SB : Le fait que l’on capitalise tout ce que l’on a fait sous forme d’un livrable. À ce point, je trouve que pour acculturer d’autres personnes de ma coopérative à ce projet-là, je manque de supports et d’outils de livrables vulgarisés/d’un niveau plus simple. Sans outils concrets, j’ai du mal à partager au-delà de mes collègues. Cela nous permettrait au contraire d’être des « ambassadeurs » de l’inclusion auprès des autres collègues et partenaires.

Photo © Maroussia Gitel

Publié le 01 octobre 2025

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Lancement des webinaires du réseau d’Ombelliscience !

Les premiers webinaires du réseau d’Ombelliscience débuteront dès le mois de novembre après la Fête de la Science 2025 et les vacances scolaires !

En 2024, Ombelliscience avait interrogé les membres de son réseau sur leurs envies et leurs besoins pour renforcer les liens entre eux. Parmi les propositions, l’organisation de webinaires a fait l’unanimité.

À la suite de cette consultation, le Conseil d’Administration a retenu, lors de sa séance du 16 septembre, un format court et régulier : un webinaire, sous forme de visioconférence chaque premier mardi du mois, de 12h30 à 13h. Ce format court sera l’occasion d’échanger sur un thème, afin de consolider les relations entre les membres du réseau intéressés et s’enrichir mutuellement par le partage des expériences. L’occasion pour les membres de mieux se connaître, de s’échanger des informations, mettre en commun des ressources…

Rendez-vous à venir

Le premier webinaire aura lieu le mardi 4 novembre de 12h30 à 13h00 et portera sur la thématique « Comment faire de la médiation scientifique pour des tout-petits ? » Il sera animé par Nathalie Millot, bibliothécaire à la médiathèque communautaire de Beaucamps-le-Vieux et Fabien Laforge, directeur de la bibliothèque d’agglomération du Pays de Saint-Omer.

Le mardi 2 décembre, Eric Fertein chargé de mission à la diffusion de la culture scientifique à l’ULCO, David Durand chercheur à l’UPJV, et Karim El Kirat enseignant-chercheur à l’UTC animeront le webinaire du mois sur la thématique « Présentation des missions des référents SAPS* des Universités ».

Enfin le mardi 6 janvier, le webinaire portera sur la présentation de la plateforme Echosciences, présentée par un des salariés d’Ombelliscience.

Inscrivez-vous ici pour participer aux webinaires et recevoir le lien de connexion à la visioconférence : Inscription aux Webinaires du réseau d'Ombelliscience

*Label « Science avec et pour la société »

Publié le 01 octobre 2025

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