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Le dialogue entre littérature et sciences au festival « Résonances »

Du 6 mai au 6 juin 2025, la 4e édition du Festival Résonances s'est déployée dans les Hauts-de-France avec la thématique "Plumes de Sciences". En partenariat avec le FRAC Picardie et l’artiste Alexandre Leger, il est porté par le Réseau des Maisons d’écrivain et vise à valoriser le patrimoine littéraire de la région. Raphaël Degenne, directeur d’Ombelliscience, s'y est rendu en tant qu'intervenant.

Alexandre Leger a créé, à la suite d’une résidence itinérante, une série de dessins illustrant la présence des sciences dans le patrimoine littéraire des Hauts-de-France. Ses œuvres ont été présentées au public dans le cadre d’une exposition. On peut aussi les retrouver dans l’ouvrage "Plumes de Sciences" réalisé cette année par le réseau des maisons d’écrivain.

"Dès notre plus jeune âge, il nous faut faire acte d’allégeance : on est scientifique, ou bien on est littéraire, mais rarement l’un et l’autre, au risque de passer pour traître… Un rempart invisible semble séparer ces deux disciplines, ces deux cultures, ces deux modes de pensée, ces deux systèmes d’écriture." - Cécile Maillard-Pétigny, Présidente du Réseau

Ce thème invite à interroger et intriguer le public, sur la façon dont la littérature et les sciences peuvent dialoguer. Des réponses à cette question ont notamment pu être abordées lors de la journée rencontre grand public du 23 mai au FRAC.

Une journée riche en présentations et en réflexions, lors de laquelle Raphaël Degenne, directeur d’Ombelliscience, est intervenu. La table ronde "la culture scientifique dans tous ses états" était l’occasion de faire un tour d’horizon de la thématique "Plumes de Sciences" et d’approfondir le rapprochement entre les deux disciplines. Qu’est-ce que la culture scientifique ? Quelle est sa place aujourd’hui en Hauts-de-France ? Quels liens entre culture scientifique et monde du livre ?

D’autres interlocuteurs ont pris part à cette table ronde, tels que François Annycke (directeur de l’AR2L), Jean-Michel Eloy (professeur émérite Sciences du langage à l’UPJV) et Delphine Petit (professeure agrégée de lettres modernes).

Plus d’infos sur le festival Résonances

Publié le 30 mai 2025

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Témoignage de Marie-Anne Cohuet : "L’inclusion c’est que chaque personne puisse se sentir légitime d’accéder à toutes les activités et rendre cela possible"

Marie-Anne Cohuet est Chargée de développement et de communication pour la régie de quartier Activ’Cités à Grenay (62). Dans le cadre de sa participation au programme "Sciences pour Toutes et Tous" coordonné par Ombelliscience, Marie-Anne Cohuet a été interviewée par l’association le 15 mai au sujet de sa démarche et son cheminement pour aller vers davantage d’inclusion dans ses pratiques professionnelles.

Candice Gaudefroy (CG) pour Ombelliscience : Pouvez-vous présenter votre structure en quelques mots et expliquer en quoi elle a un lien avec la culture scientifique ?

MC : Activ’Cités est une régie de quartier, c’est une association qui œuvre pour l’emploi et pour le lien social au sein d’un quartier (ici sur l’ensemble de quatre communes : Grenay, Bully-les-Mines, Mazingarbe et Sains-en-Gohelle). Les activités principales sont l’insertion par l'activité économique et l’amélioration du cadre de vie.

En tant que régie de quartier, un de nos rôles est de pouvoir rendre accessible toute la culture, le sport, l’accès au droit, la santé… On travaille vraiment sur ces axes-là. Dans ce cadre, on mène des actions pour que le public puisse accéder à la culture scientifique. C’est pourquoi nous avons rejoint le programme "Sciences pour Toutes et Tous".

CG : C’est quoi pour vous l’inclusion en général ?

MC : C’est un vaste sujet. L’inclusion c’est que chaque personne puisse se sentir légitime d’accéder à toutes ces activités, et que cela soit possible.

CG : Selon vous, les sciences sont-elles naturellement inclusives ? Pourquoi ?

MC : Je pense qu’elles pourraient l’être, et à portée de toutes et tous. Mais il y a des mécanismes qui ont fait qu’elles se sont retrouvées exclusives, et c’est bien dommage. Donc naturellement, je ne sais pas. En tout cas, elles pourraient l’être avec un travail et un engagement de la part des acteurs et actrices de la culture scientifique.

CG : Que vous a apporté l’accompagnement par Ombelliscience et le collectif de professionnel·les qui se forment à vos côtés dans le programme "Science pour toutes et tous" ?

MC : Beaucoup de choses. Déjà, la connaissance sur comment mener un focus group (entretien collectif) auprès des habitants sur un thème très particulier. Et au-delà de ça, ça nous a mené dans des lieux de médiation scientifique.

"Le programme nous a permis d’identifier les freins, notamment de la mobilité et le coût des activités."

Nos focus group, menés au sein de notre structure, s’adressent à nos salariés en parcours d’insertion. Un public globalement précaire avec différents freins à l’emploi, à la culture, au sport… Grâce à ces projets, on a pu recueillir leurs idées et leurs envies, et organiser une sortie au Centre Historique Minier de Lewarde (59). Parce que nos salarié·es ont émis un vrai intérêt pour l’histoire technique du territoire. On est basés dans le bassin minier, donc il y a un fort attachement à notre territoire et à l’histoire de nos familles, de nos grands-parents et arrière-grands-parents qui ont travaillé dans les mines. Et comme Lewarde centralise vraiment l’histoire de leurs vies et leur travail, ça a été une excellente expérience pour nos salarié·es et les habitant·es que l’on a emmenés.

Le programme nous a permis d’identifier les freins, notamment la mobilité et le coût des activités. Et donc en tant que régie de quartier, on a pu organiser ce projet en cohérence avec ces observations : on a réservé un bus, payé les entrées et c’est ainsi qu’on a amené 50 personnes dans un lieu de culture scientifique.

CG : Au sein de votre structure, quel a été ou quel serait le 1er pas concret pour être dans une démarche plus inclusive ?

MC : Le premier pas c’est d’en parler. Au sein des équipes, de pouvoir poser des mots sur ce sujet. Dans nos corps de métier, l’inclusion est au cœur de notre travail. Et pour le coup, l’aspect scientifique est un sujet qui n’était pas encore arrivé sur la table. En fait, c’était super intéressant. C’est de cette façon aussi que l’on a pu participer à la Fête de la science.

"Le premier pas c’est d’en parler […], de pouvoir poser des mots sur ce sujet."

CG : Avez-vous rencontré certaines difficultés dans la mise en place de cette démarche ?

MC : Pour moi la difficulté aujourd’hui, c’est le maillage territorial. Dans le sens où il faudrait qu’il y ait des structures qui fassent l’intermédiaire, qui percent les sphères des milieux. Comme nous sommes régie de quartier, on va à Ombelliscience, on sort un peu de notre sphère de l’action sociale pour aller vers des structures de la culture, des sciences. Il faut qu’il y ait des structures de ces sphères-là, qui viennent vers l’action sociale, vers l’insertion, et vers tous les acteurs de l’hébergement, le handicap, ceux qui luttent contre la précarité… Je pense que c’est ça la difficulté.

CG : Si c’était à refaire, que feriez-vous différemment… À votre niveau, au sein de votre structure, et au niveau de l’accompagnement proposé par Ombelliscience ?

MC : Je pense qu’on mènerait des focus group beaucoup plus souvent. Pour le moment, on en a mené un au sein de notre structure, et des chercheurs sont intervenus. Je pense qu’on irait nous-mêmes, directement, dans les résidences et chez nos partenaires.

S’il y avait quelque chose à faire différemment ce serait de le faire à plus grande échelle. Et pour moi, le programme a énormément de sens. Il faut qu’il soit poursuivi, étendu et pérennisé. Car il y a encore beaucoup de travail et on l’a vu lorsqu’on est intervenu à Amiens. Il y a une vraie demande des professionnel·les de la médiation scientifique et de la culture, de vraies interrogations. L’enjeu serait de voir plus grand.

CG : Un point à rajouter ?

MC : Peut-être évoquer le fait que les acteurs du programme, celles et ceux qui se sont engagés, vont travailler à la diffusion d’un livrable. Ce qui permettra vraiment de valoriser toutes ces méthodes et pratiques développées à l’issue du projet. C’est un projet important car il permettra de faire la promotion du programme dans sa globalité.

(c) Activ'Cités

Publié le 28 mai 2025

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OFFRE D’EMPLOI Chargé·e de communication et des médias CDD remplacement congé maternité (3 à 4 mois)

Ombelliscience recherche un·e chargé·e de communication et des médias en Contrat à Durée Déterminée (remplacement de congé maternité) de 3 à 4 mois à compter du lundi 1er septembre 2025.

Missions du poste

Sous la responsabilité du directeur, en lien avec les membres de l’équipe salariée :

  • Mettre en oeuvre le plan de communication régional pour la Fête de la science ainsi que la campagne médias ;
  • Rédiger et diffuser des communiqués de presse au sujet des actions mises en place par Ombelliscience et particulièrement la Fête de la science ;
  • Réaliser le suivi des relations presse dans les médias généralistes régionaux ainsi que dans la presse spécialisée ;
  • Administrer les outils et interfaces numériques pour éditer la production des contenus sur le Web : le site internet d’Ombelliscience, le portail territorial de la culture scientifique et technique Echosciences Hauts-de-France et les comptes d’Ombelliscience dans les réseaux sociaux ;
  • Rédiger des articles pour alimenter le site Internet de Ombelliscience, le portail Echosciences Hauts-de-France, les réseaux sociaux et les sites de nos partenaires nationaux et régionaux ;
  • Coordonner la rédaction et éditer une newsletter mensuelle ;
  • Coordonner la réalisation de prises de vue et de publications sur les réseaux sociaux par les membres de l’équipe pour mettre en lumière les actions d’Ombelliscience et de ses partenaires ;
  • Concevoir et produire des outils de communication en lien avec les prestataires (graphistes, imprimeurs, …) ;
  • Assurer une veille sur les actions mises en oeuvre par les membres et partenaires de l’association ;
  • Veiller au respect du calendrier de mise en oeuvre des outils de communication et au respect des budgets et des livrables ;

Profil recherché

  • Minimum Bac + 3 en communication
  • Compétences et qualités requises : grande autonomie, rigueur, sens de l’analyse et de la synthèse, très bonnes capacités rédactionnelle et excellente maîtrise de l’orthographe, maîtrise des outils bureautique (Word, Excel, Powerpoint...), maîtrise des réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn), maîtrise des logiciels PAO (indesign, photoshop) et/ou Canva, maîtrise des techniques de conduite d’interview, diplomatie, esprit d'équipe.
  • Permis B exigé

Conditions du poste

  • CDD à temps complet à partir du lundi 1er septembre 2025
  • Localisation : Ombelliscience – La Graineterie 12 rue Dijon 80000 Amiens
  • Déplacements à prévoir sur l’ensemble du territoire régional et possiblement à Paris
  • Rémunération : Calculée sel0n la grille de la convention collective ECLAT – Groupe F – coefficient 360
  • Mutuelle d’entreprise UMANENS : base + option 2
  • Prise en charge de 50% de l’abonnement de transport en commun domicile/travail.

Candidature

Lettre de motivation + CV à envoyer avant le 13 juin 2025 par mail à : degenne@ombelliscience.fr et admin@ombelliscience.fr

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Photo (c) Freepik

Publié le 21 mai 2025

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