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Ombelliscience parle de sciences et de démocratie au rendez-vous régional de la vie associative du 30 juin dernier !

Chaque année, le Mouvement associatif des Hauts-de-France invite les acteurs et actrices associatifs au « Rendez-vous régional de la vie associative », une occasion pour eux de croiser leurs approches, apporter des perspectives, et de porter une réflexion collective sur les enjeux du développement de la vie associative en région.

L’édition 2023 a eu lieu le 30 juin dernier à UnilaSalle à Amiens, et avait pour fil rouge les "Associations comme lieux et vecteurs de démocratie".

La journée s’est articulée en deux temps ; durant la matinée, deux tables rondes introduites et conclues par Claire Thoury, présidente du Mouvement Associatif, et animées par Nathalie Ricaille :

Lors de la première table ronde, des acteurs et actrices du monde associatif de la Fédération des Centres Sociaux Des Pays Picards, du réseau France Nature Environnement et du CRAJEP ont pu partager leurs retours d’expérience et envisager de façon collective, les associations comme lieux de construction de la parole citoyenne.

La deuxième table ronde a réuni des représentants et représentantes des institutions publiques, Thouraya Abdellatif, déléguée régionale académique à la jeunesse, à l'engagement et aux sports, Antoine Sillani-Louguet, élu à la vie associative et à la jeunesse de la Région Hauts-de-France, et Frédéric Leturque (représentant de l’Association des maires de France 62 et maire de la ville d'Arras). Ces derniers ont échangé sur la façon dont ils ou elles perçoivent le rôle des associations en matière de citoyenneté.

L’après-midi était consacré à des temps d’échanges thématiques en groupes autour de 7 ateliers à destination des bénévoles et salarié.es des associations, et interrogeaient la place des associations au cœur de la démocratie. Programme détaillé de l’événement

Deux salariés d’Ombelliscience, Arnaud Lecroix, coordinateur de projets partenariaux et Amanda Dacoreggio, chargée de mission observation et évaluation, sont intervenus pour animer un atelier autour de la question de la place des citoyens dans le partage des savoirs scientifiques.

Les sciences, est-ce un domaine réservé à l’élite ou est-ce l’affaire de tous ? Ce temps de réflexion et d’échanges, articulé autour de deux séquences participatives, a permis aux personnes présentes de s’interroger collectivement et mettre en lumière des enjeux du partage des savoirs, en démocratie. Une première question visait à explorer les représentations des sciences que chacun et chacune peut avoir. Cela a généré de nombreux questionnements et débats autour notamment de l’expression des sciences dites « molles » et des sciences dites « dures ». Certaines représentations négatives ont émergé, notamment l’idée que les sciences peuvent être « élitistes », et générer un entre-soi. La nécessité d’entretenir le lien science-société a été rappelée, et le rôle d’Ombelliscience en ce sens a été évoqué. Dans un deuxième temps, les participants ont été amenés à s’interroger sur le profil des scientifiques connus (fictifs ou réels), et avoir une première approche des enjeux d’inclusion dans les sciences.

Cette intervention a aussi été l’occasion de présenter le projet "Des Sciences pour toutes et tous en Hauts-de-France" aux acteurs du monde associatif, et de mettre en lumière le manque de présence et de représentation d’une certaine partie de la population (notamment les femmes) au sein des sciences et de la médiationscientifique, en revenant sur les analyses de la sociologue Clémence Perronet (rapport de Clémence Perronnet commandé par l’école de la médiation), et l’Effet Matilda(*).

L’effet Matilda est le déni, la spoliation ou la minimisation récurrente et systémique de la contribution des femmes à la recherche scientifique, dont le travail est souvent attribué à leurs collègues masculins. Il est théorisé dans les années 80 par l’historienne des sciences, Margaret W. Rossiter.

Publié le 10 juillet 2023

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