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Pass Culture : des lycéens et collégiens rencontrent des jeunes chercheurs en classe

Ombelliscience propose depuis le mois d’Avril 2023 "une offre vitrine" destinée aux établissement scolaires dans le cadre de la "part collective" du dispositif pass Culture.

Dans le cadre de ce dispositif, il sera possible de mettre en place plus largement des rencontres en classe entre des jeunes chercheurs.ses et des élèves de la 4è à la Terminale en Hauts-de-France.

Via l’application Adage dédiée à la généralisation de l'éducation artistique et culturelle, les enseignants et référents culturels peuvent solliciter Ombelliscience pour définir le cadre de l’intervention (thématique, horaire…) avec le doctorant.e qui intervient dans leur classe.

C’est ainsi que le 23 mai 2023, Yuna le Gouef, doctorante Cifre au laboratoire Edysan (UPJV/CNRS) s’est rendue au lycée Jesse-Forest à Avesnes-sur-Helpe (59). Dans le cadre de deux cours de SVT, elle est intervenue auprès de 33 étudiants de deux classes de première spécialité.

Yunal le Gouef a parlé de son parcours de jeune chercheuse et de son sujet de recherche qui vise à étudier la réponse des ripisylves (= forêts situées en bordure de cours d’eau) aux changements environnementaux en cours et s’intègre dans la stratégie d’adaptation au changement climatique du bassin Seine Normandie. Ce sujet a d’autant plus suscité l’intérêt les élèves que l’un des terrains d’étude de la doctorante se trouve dans la Forêt de Saint-Michel située dans le nord de l’Aisne non loin d’Avesne-sur-Helpe.

Retrouvez l’interview de Yuna le Gouef et de Bertrand Prévost d’Ombelliscience dans l’émission du 8 avril Planète Bleu s’engage sur France Bleu Picardie. Un dispositif qui permet pour le réseau Ombelliscience d’impliquer les jeunes chercheurs de la région à partager leur expérience et leur métier auprès d’élèves du secondaire.

Petit rappel : le Pass Culture, c’est quoi ?

C’est une application gratuite pour les jeunes de 15 à 18 ans résidant en France qui comportent 2 volets :

  • Individuel Les jeunes disposent de 300€ pendant 24 mois qui les encourage à découvrir et diversifier leurs pratiques culturelles. Le pass Culture permet d’accéder à des places et abonnements, des cours, des ateliers, des biens matériels (livres, BD, DVD…), des biens numériques (ebooks, jeux vidéos…), des rencontres (conférences, découvertes des métiers) ou encore des visites (de musées, lieux historiques…).

  • Collectif Les collèges et lycées disposent d’un budget pour faire venir des intervenants du champ culturel au sein de leur établissement. Vous êtes une structure proposant des actions de culture scientifique en région Hauts-de-France ? N’attendez plus pour faire partie du dispositif !

Site dédié au pass Culture

L’info sur servicepublic.fr

Publié le 23 mai 2023

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Une formation-action pour être plus inclusifs.ives dans les pratiques de médiation scientifique : retour sur la 1ère session

Comment être plus inclusifs.ives dans nos pratiques de médiation scientifique ?

Les 11 et 12 mai dernier, le projet sur l'inclusion " Des sciences pour toutes et tous en Hauts-de-France" a démarré concrètement avec la formation animée par Catherine Oualian de l'Ecole de la médiation et organisée par Ombelliscience dans ses locaux !

Une dizaine de participant·e·s issu·e·s de structures diverses (associations, université, médiathèque, musée et centre de sciences…), étaient présent·e·s à Amiens, pour parler d’inclusion en médiation afin de prendre conscience des freins et leviers existants dans leurs pratiques et de proposer in fine des actions favorisant l’inclusion des publics habituellement exclus des actions de culture scientifique, technique et industrielle.

La formation a débuté par un recueil des représentations initiales des participant·e·s.

Les 2 jours de formation se sont partagés entre moments d’apports théoriques nécessaires afin de développer les prises de conscience de chacun·e et exercices pratiques. Cette répartition des différents temps proposés a permis d’impulser une bonne dynamique et une cohésion de groupe.

Les apports théoriques comportaient essentiellement des résultats de recherche en sciences sociales (Clémence Perronnet, Emily Dawson) et permettaient d’amener des éléments de réponses à diverses questions : Qu’est-ce que l’inclusion ? Qui sont les publics exclus des sciences et techniques ? Quels sont les mécanismes qui favorisent l’exclusion ?...

Ces moments ont permis d’acquérir un certain niveau de connaissances préalables sur l’inclusion et par exemple d’éclaircir certains éléments de langage ou de comprendre l’influence des stéréotypes dans les pratiques de médiation liées aux sciences.

La diversité des ateliers pratiques réalisés en sous-groupes ou par la totalité du groupe a permis à chacun·e de s’approprier les enjeux et les problématiques soulevés et cela a favorisé aussi l’interconnaissance des participant·e·s notamment grâce à leur redistribution dans les sous-groupes :

  • Jeu « Le pas en avant » qui a pour objectif de faire prendre conscience des inégalités qui existent dans la société entre les citoyens et les citoyennes et qu’ils ne disparaissent pas quand on arrive dans le domaine des sciences et des techniques.
  • Atelier dessin permettant la représentation des différents types de publics que chacun·e des participants rencontre.
  • Tour d’expériences des situations d’exclusion vécues en médiation par chacun·e des participants et mise en scène de ces situations avec le théâtre forum qui permet de décoder ces mauvaises expériences dans nos pratiques et de les partager avec les autres afin de chercher ensemble des solutions communes.
  • Analyse de supports de médiation des sciences et techniques apportés par les participants et partage
  • Auto-diagnostic s’appuyant sur 5 piliers transversaux (Accès/Stratégie/Partenariat/Equipe/Contenu) permettant aux participant·e·s de positionner leurs structures respectives par rapport à l’inclusion et d’identifier des leviers de changements.

Tous ces moments de partage et d’échanges ont été complétés par la présentation d’initiatives inspirantes extérieures au groupe de participant·e·s mais aussi par les actions inclusives déjà menées par certain·e·s des participant·e·s. Cela a été aussi l’occasion de citer quelques partenaires pertinents pouvant prendre part au projet " Des sciences pour toutes et tous en Hauts-de-France".

Le contenu de la formation associé à la présentation de ce projet en fin de session ont permis de faire émerger des perspectives d’action à envisager pour chacun·e des participants. Parmi celles évoquées, on retrouve l’envie de s’intéresser aux publics et de leur consacrer une enquête pour recueillir leurs avis et envies mais également sensibiliser ses collègues à l’inclusion…

Une formation très éclairante, questionnante et enthousiasmante !

Une deuxième session de formation sera proposée pendant la 2ème quinzaine de septembre : si vous souhaitez participer à cette dynamique autour de l’inclusion, signalez-vous à Arnaud Lecroix : lecroix@ombelliscience.fr

Voir le programme détaillé de la formation

+ d'infos sur le projet « Sciences pour toutes et tous en Hauts-de-France »

Publié le 22 mai 2023

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Découvrez qui est Laura Wallard, l’ambassadrice de la Fête de la Science 2023 en Hauts-de-France !

L’appel à projets pour la Fête de la science 2023 s’est clôturé le 28 avril dernier. En attendant de découvrir le programme des différents événements qui se dérouleront du 6 au 16 octobre 2023, nous vous dévoilons qui est notre ambassadrice régionale !

Comme chaque année, un.e chercheur.se est le porte-parole et l’ambassadeur.rice de la Fête de la science auprès du public et des média. Cette année, c’est Laura Wallard, maîtresse de conférences au laboratoire LAMIH (UMR CNRS 8201 / Université Polytechnique Hauts-de-France), au département "Sciences de l’Homme et du Vivant", qui portera les valeurs de la Fête de la science.

Laura Wallard est une jeune chercheuse, motivée à l’idée d’incarner la fonction d’ambassadrice de la Fête de la science. Ayant soutenu sa thèse en 2014, elle mène des recherches relatives au champ du contrôle moteur, de la biomécanique humaine ainsi qu’au domaine des neurosciences appliquées au handicap et aux pratiques physiques adaptées. Ses recherches portent principalement sur l’évaluation fonctionnelle globale des troubles posturo-locomoteurs afin d’améliorer et d’optimiser la prise en charge des personnes atteintes de ces troubles.

De plus, de par ses responsabilités pédagogiques en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) parcours Activités Physiques Adaptées et Santé (APAS), elle a mené de nombreux projets pédagogiques permettant d’établir des programmes en lien avec le sport et la pratique physique afin d’améliorer au quotidien la qualité de vie des personnes à mobilité réduite.

Pour cette chercheuse, la médiation scientifique est nécessaire. C’est pourquoi elle s’est impliquée dans plusieurs actions telle que la semaine du cerveau à l’Université Pierre et Marie Curie de Paris ou bien encore le concours Ma Thèse 180 secondes.

"Représenter la région Hauts-de-France en qualité d’ambassadrice de la Fête de la science constitue pour moi un grand honneur. Trop souvent la science, avec ses codes et son jargon, est perçue comme un domaine inaccessible pour les citoyens. Il n’est cependant de bonne science qu’une science ouverte."

"La mission qui m’est confiée témoigne de l’intérêt de la région Haut"de-France pour rendre concret les apports des recherches scientifiques dans la construction du mieux vivre au quotidien. Ce statut d’ambassadrice m’en offre l’opportunité, et j’en suis très heureuse."

Publié le 22 mai 2023

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