Comment être plus inclusifs.ives dans nos pratiques de médiation scientifique ?
Les 11 et 12 mai dernier, le projet sur l'inclusion " Des sciences pour toutes et tous en Hauts-de-France" a démarré concrètement avec la formation animée par Catherine Oualian de l'Ecole de la médiation et organisée par Ombelliscience dans ses locaux !
Une dizaine de participant·e·s issu·e·s de structures diverses (associations, université, médiathèque, musée et centre de sciences…), étaient présent·e·s à Amiens, pour parler d’inclusion en médiation afin de prendre conscience des freins et leviers existants dans leurs pratiques et de proposer in fine des actions favorisant l’inclusion des publics habituellement exclus des actions de culture scientifique, technique et industrielle.
La formation a débuté par un recueil des représentations initiales des participant·e·s.
Les 2 jours de formation se sont partagés entre moments d’apports théoriques nécessaires afin de développer les prises de conscience de chacun·e et exercices pratiques. Cette répartition des différents temps proposés a permis d’impulser une bonne dynamique et une cohésion de groupe.
Les apports théoriques comportaient essentiellement des résultats de recherche en sciences sociales (Clémence Perronnet, Emily Dawson) et permettaient d’amener des éléments de réponses à diverses questions : Qu’est-ce que l’inclusion ? Qui sont les publics exclus des sciences et techniques ? Quels sont les mécanismes qui favorisent l’exclusion ?...
Ces moments ont permis d’acquérir un certain niveau de connaissances préalables sur l’inclusion et par exemple d’éclaircir certains éléments de langage ou de comprendre l’influence des stéréotypes dans les pratiques de médiation liées aux sciences.
La diversité des ateliers pratiques réalisés en sous-groupes ou par la totalité du groupe a permis à chacun·e de s’approprier les enjeux et les problématiques soulevés et cela a favorisé aussi l’interconnaissance des participant·e·s notamment grâce à leur redistribution dans les sous-groupes :
Tous ces moments de partage et d’échanges ont été complétés par la présentation d’initiatives inspirantes extérieures au groupe de participant·e·s mais aussi par les actions inclusives déjà menées par certain·e·s des participant·e·s. Cela a été aussi l’occasion de citer quelques partenaires pertinents pouvant prendre part au projet " Des sciences pour toutes et tous en Hauts-de-France".
Le contenu de la formation associé à la présentation de ce projet en fin de session ont permis de faire émerger des perspectives d’action à envisager pour chacun·e des participants. Parmi celles évoquées, on retrouve l’envie de s’intéresser aux publics et de leur consacrer une enquête pour recueillir leurs avis et envies mais également sensibiliser ses collègues à l’inclusion…
Une formation très éclairante, questionnante et enthousiasmante !
Une deuxième session de formation sera proposée pendant la 2ème quinzaine de septembre : si vous souhaitez participer à cette dynamique autour de l’inclusion, signalez-vous à Arnaud Lecroix : lecroix@ombelliscience.fr
Voir le programme détaillé de la formation
+ d'infos sur le projet « Sciences pour toutes et tous en Hauts-de-France »
Publié le 22 mai 2023
L’appel à projets pour la Fête de la science 2023 s’est clôturé le 28 avril dernier. En attendant de découvrir le programme des différents événements qui se dérouleront du 6 au 16 octobre 2023, nous vous dévoilons qui est notre ambassadrice régionale !
Comme chaque année, un.e chercheur.se est le porte-parole et l’ambassadeur.rice de la Fête de la science auprès du public et des média. Cette année, c’est Laura Wallard, maîtresse de conférences au laboratoire LAMIH (UMR CNRS 8201 / Université Polytechnique Hauts-de-France), au département "Sciences de l’Homme et du Vivant", qui portera les valeurs de la Fête de la science.
Laura Wallard est une jeune chercheuse, motivée à l’idée d’incarner la fonction d’ambassadrice de la Fête de la science. Ayant soutenu sa thèse en 2014, elle mène des recherches relatives au champ du contrôle moteur, de la biomécanique humaine ainsi qu’au domaine des neurosciences appliquées au handicap et aux pratiques physiques adaptées. Ses recherches portent principalement sur l’évaluation fonctionnelle globale des troubles posturo-locomoteurs afin d’améliorer et d’optimiser la prise en charge des personnes atteintes de ces troubles.
De plus, de par ses responsabilités pédagogiques en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) parcours Activités Physiques Adaptées et Santé (APAS), elle a mené de nombreux projets pédagogiques permettant d’établir des programmes en lien avec le sport et la pratique physique afin d’améliorer au quotidien la qualité de vie des personnes à mobilité réduite.
Pour cette chercheuse, la médiation scientifique est nécessaire. C’est pourquoi elle s’est impliquée dans plusieurs actions telle que la semaine du cerveau à l’Université Pierre et Marie Curie de Paris ou bien encore le concours Ma Thèse 180 secondes.
"Représenter la région Hauts-de-France en qualité d’ambassadrice de la Fête de la science constitue pour moi un grand honneur. Trop souvent la science, avec ses codes et son jargon, est perçue comme un domaine inaccessible pour les citoyens. Il n’est cependant de bonne science qu’une science ouverte."
"La mission qui m’est confiée témoigne de l’intérêt de la région Haut"de-France pour rendre concret les apports des recherches scientifiques dans la construction du mieux vivre au quotidien. Ce statut d’ambassadrice m’en offre l’opportunité, et j’en suis très heureuse."
Publié le 22 mai 2023
Dans le cadre des PEPS (Parcours d’éducation, de pratique et de sensibilisation à la culture), Ombelliscience propose plusieurs séances au sein de 4 établissements des Hauts-de-France pour sensibiliser les lycéens à la question du réchauffement climatique.
Ainsi, mercredi 17 mai, 12 élèves du lycée Marie Curie de Nogent-sur-Oise (60) ont pu s’interroger sur l’impact du changement climatique sur le territoire des Hauts-de-France en échangeant avec Bertrand Prévost, médiateur scientifique chez Ombelliscience, et en s’appuyant sur la maquette Changement climatique. Ils ont pu observer et vérifier leurs hypothèses sur cet outil.
Les jeunes ont ensuite pu échanger avec Emmanuel Das Gracas, responsable départemental au Conservatoire des Espaces naturels Hauts-de-France (CEN), autour de l’impact du réchauffement climatique sur la biodiversité dans la région.
Les prochains rendez-vous sont donnés en juin pour les 4 classes concernées (à Eclusier Vaux, Amiens (80), Radinghem (62) et Nogent-sur-Oise (60)) afin de réaliser leur story-board et le tournage de leur court-métrage !
Publié le 20 mai 2023