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La Communauté urbaine de Dunkerque (CUD) est un établissement public qui agit pour le développement de l’agglomération dunkerquoise et le bien-être de ses habitants. Composée de 21 communes et communes associées, elle couvre une partie de la Flandre maritime et toute la façade littorale du département du Nord. La CUD accompagne les habitant.es au quotidien sur différentes thématiques comme la mobilité, le cycle de l'eau, les déchets et l'habitat.

Dans le cadre de ses missions d’animation du territoire, le Pôle Démocratie Locale et Education Populaire (DLEP) a pour objectifs la mobilisation de l’ensemble des acteurs du territoires autour des enjeux tels que le réchauffement climatique et la décarbonation. Il s’appuie sur des démarches participatives et d’éducation populaire. Il s’agit de faire en sorte que chacun puisse Comprendre, Partager, Agir.

Dans la pratique, 3 grands équipements communautaires s’associent pour proposer des actions et des événements variés, itinérants et propices à l’échange. Chacun de ces équipements assume une thématique structurante. Bio-Topia , parc animalier, est le lieu de découverte et de conservation de la biodiversité, La Halle aux Sucres, lieu vivant pour la ville durable, anime la réflexion collective pour bâtir un territoire résilient. Enfin, Le Palais de l’Univers et des Sciences, CCSTI, travaille à la compréhension des enjeux de la décarbonation, et à la médiation scientifique.

Le but est que l’ensemble des acteurs puissent consolider le mieux possible les liens entre sciences, technique et société, pour partager les clés de compréhension et le pouvoir d’agir. En s’appuyant sur des partenariats variés (Éducation nationale, Université, entreprises, associations, collectivités, équipements de quartiers…) et au moyen de supports diversifiés (événements, fêtes, expositions, outils itinérants, spectacles, ateliers, dialogue citoyen…), le pôle DLEP se donne la possibilité de s’adresser au public le plus large.

Au regard de ce type d’actions et d’expériences, l’adhésion de la CUD à Ombelliscience prend tout son sens, afin que les trois équipements puissent participer activement à la vie du réseau régional des acteurs de la culture scientifique et technique.

Créée depuis 1996, l’association A Petits PAS développe un Projet pour une Alternative Solidaire dans les zones rurales des Hauts-de-France. L’équipe cherche à être innovante en faveur du développement durable et s’inscrit pleinement dans les réseaux de l’économie sociale et solidaire, de l’autogestion et des structures alternatives en France.

L’équipe se compose de 19 personnes répartie sur 2 éco-lieux : le siège à Ruisseauville (62) et une antenne à Sains du Nord (59). L’association est agréée également Espace de vie sociale depuis 2019.

Sa particularité est de travailler par une gouvernance collective et autogestionnaire : tout.es les salarié.es prennent part aux décisions. Le projet est co-porté par un Conseil d’Administration et d’Orientation composé d’usagers, de bénévoles, de partenaires associatifs et de salariés.

L’association développe de multiples activités, elle est organisée en 2 collectifs : le collectif Création d’activités avec une couveuse d’entreprises pour accompagner les porteurs de projets à créer leur entreprise (la couveuse Chrysalide), un espace-test agricole, des projets de recherche agricole, de la formation et des projets pour accompagner les personnes éloignées de l’emploi à retrouver le plaisir de faire et créer. Le second collectif est le collectif Animations avec la réalisation de projets et d’animations autour de la transition écologique et du développement durable, un atelier terre et céramique, une programmation culturelle et de l’écotourisme avec deux gîtes de groupes dont un en Haute Qualité Environnementale et des randonnées avec les ânes.

"En tant qu’association d’éducation populaire, rejoindre le réseau Ombellisciences, après avoir connu l’association en suivant la formation Sciences pour Toutes et Tous https://ombelliscience.fr/formations , nous a paru évident pour plusieurs raisons. Conforter nos actions d’éducation et de transmission sur le terrain, faire partie d’un réseau d’acteurs qui diffuse les sciences et la connaissance par des biais innovants et avoir accès à des contenus réalisés avec des scientifiques pour transmettre le meilleur aux citoyens mobilisés dans nos projets et nos animations. La formation sur l’inclusion nous a permis de voir également que nous partagions les mêmes valeurs de solidarité, équité, transmission, inclusion, tolérance et d’ouverture sur le monde."

Photos © (haut) CUD, (bas) A Petits PAS

Les lauréats de l'édition 2025

Parmi les finalistes, 3 doctorant.es ont su captiver le jury et le public :

• Laure Boissel (laboratoire GRAMFC/UPJV-Inserm-CHU Amiens), 1er prix du jury, pour sa thèse sur l'analyse de la synchronie mère-bébé chez les enfants prématurés durant une lecture de contes.

• Zeinab Daher (laboratoire LPCA/ULCO), 2e prix du jury, pour ses travaux sur les capteurs chimiques à base de verres chalcogénures destinés à la détection des ions cuivre et nickel dans l'eau.

• Erwan Le Jeune (laboratoire Edysan/CNRS-UPJV), prix du public, pour sa recherche sur l'impact des espèces invasives sur la fertilité des sols forestiers et la séquestration du carbone.

Cette finale régionale a été marquée par la qualité des prestations et la capacité des candidat.es à rendre accessible leur sujet de recherche en un temps record.

Aurélie Fouré, chargée de communication et des médias chez Ombelliscience, était Présidente du jury aux côtés de 3 autres membres du jury :

• Eric Aubert, chargé de mission Science et société, Région Hauts-de-France
• Christian Masquelier, directeur du laboratoire LRCS (UPJV)
• Guillaume Berno, metteur en scène, compagnie Etoile Express

Voir la finale régionale sur YouTube

À cette occasion, France 3 Hauts-de-France a fait un reportage diffusé au JT du midi du 21 mars. Voir le reportage

Direction la finale nationale !

Prochaine étape pour Laure Boissel : la finale nationale à Paris le 17 juin prochain. Un nouveau défi de taille l'attend !

MT180 Hauts-de-France est co-organisée par le CNRS Hauts-de-France, l'Université de Picardie Jules Verne (UPJV), les Collèges Doctoraux de l’Alliance A2U (Université de Picardie Jules Verne, l'Université du Littoral Côte d'Opale et l'Université d'Artois), le Collège Doctoral de l'Université de Lille avec le soutien de la Région Hauts-de-France, la MGEN Nord et la CASDEN Banque Populaire.

Photos © UPJV

QUE S’EST-IL PASSÉ CES DERNIÈRES SEMAINES ?

L’inclusion au cœur des musées

Mardi 11 mars, 11 personnes de l’équipe du Musée d’Histoire Naturelle de Lille ont participé à une journée de sensibilisation à l’inclusion en sciences, co-créée par des membres du service des publics du Musée (Sophie Di Nallo et Céline Coisne - Brillet) et Ombelliscience.

Concrètement, qu’est-ce que l’inclusion des publics dans les musées ? C’est permettre à toutes les personnes, quels que soient leurs besoins ou leurs particularités, de se sentir accueillies, écoutées et représentées. C'est leur permettre d'avoir une place, une voix, un accès aux institutions et à leurs services et de sentir que le musée peut être un lieu pertinent pour elles.

Le Musée d’histoire naturelle de Lille pose cet enjeu au cœur de son projet de rénovation.

À travers des temps d’échanges et d’ateliers, la journée a permis de partager les pratiques et les connaissances de chacun.e sur l’inclusion et d'imaginer des manières d’agir au sein des différents services du musée (administration, communication, collections, médiation…). Un temps de sensibilisation qui pourra nourrir les réflexions et projets futurs du musée.

Impliquer les publics dans ses actions : témoignages au Forum régional de la culture scientifique

5 professionnel.les impliqué.es dans le programme "Sciences pour toutes et tous" ont animé jeudi 27 mars lors du 5ème Forum régional de culture scientifique un focus sur les enjeux d’inclusion en sciences et techniques. Ils ont partagé leurs vécus et présenté les résultats de l’enquête par entretiens collectifs menés l’an dernier auprès de publics exclus des sciences et techniques.

Cette enquête met en relief plusieurs points essentiels :

• Que le temps libre et de loisirs est une ressource rare chez les personnes interrogées (en raison de leurs contraintes professionnelles, familiales, de leurs revenus…)
• Que les rapports aux sciences sont différents selon les genres et que prédominent un rapport pragmatique aux sciences
• Que les principaux freins d’exclusion sont : économiques, communicationnels, géographiques et liés à un manque d’adaptation des structures d’accueil

Merci à Marie-Anne Cohuet de la Régie d’activités Activ’Cités, Dorçafe Mezouar du Forum Départemental des sciences, Sylvain Lecomte des Scientivores, Eric Fertein de l’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO) et Maximilien Distinguin de l’Université Polytechnique Hauts-de-France (UPHF) d’avoir préparé et animé ce moment.

Avec et pour les classes populaires

Le 4 mars en visio, 6 personnes ont échangé avec l’association Les Pas Sans nous. Cette association œuvre comme syndicat des quartiers populaires et porte-voix des habitant.es de ces quartiers. Après une formation proposée en septembre et intitulée « agir avec les premiers et premières concernées et interroger sa pratique professionnelle », ce nouveau temps d’échange a permis de faire le point sur ce qui avait pu être testé depuis. Et cela a aussi favorisé de nouvelles réflexions sur les façons d’être plus inclusif.ves dans nos actions.

LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS

Formations et rencontres

• Rencontre avec l’équipe et les jeunes impliqués dans le Labo 148, le 9 avril, à Roubaix. Le Labo 148 est une association qui propose aux jeunes de quartiers populaires de s’emparer des médias et du journalisme pour prendre part au débat public. Une manière de faire « avec » et non « pour ni sans » les personnes concernées et d’ouvrir les récits médiatiques à d’autres vécus.
• Les "Rendez (vous) nous de la culture" par l’association Petits Gros Mots le 6 mai à Laon pour « laisser la parole aux habitants » et vivre un temps où les personnes concernées par des actions culturelles parleront de leurs vécus au même titre et au même niveau que les financeurs et professionnel.les les ayant organisés.
• Formation Facilitation graphique par Héléna Salazar et Solenn Bihan le 8 juillet en Métropole lilloise et le 10 juillet à Amiens (réservé aux participant.es SPTT)
• 4ème regroupement régional les 24 & 25 novembre (réservé aux participant.es SPTT)

Webinaires

Dans le cadre du programme SPTT, Ombelliscience propose des webinaires inclusion :

• Conseils pour construire un questionnaire adapté à une démarche d’inclusion, le 15 avril en visio. (réservé aux participant.es SPTT)
• Témoignage sur la gouvernance partagée dans une association par Pauline Eblagon et sur l'inclusion à l'Ecomusée de Fourmies par Julien Rousseau le 29 avril à 9h30. (réservé aux participant.es SPTT)
• "Quoi de neuf" pour faire le point sur les projets inclusifs de chacun.e, le 2 juin à 14h15. (réservé aux participant.es SPTT)

Photos 1 et 2 (c) Musée national d'Histoire naturelle de Lille, photo 3 (c) Clément Foucard/Ombelliscience, photo 4 (c) Ombelliscience