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Clap de fin au 4e regroupement régional pour la formation-action « Sciences pour toutes et tous »

33 professionnel-les se sont retrouvés ces 24 et 25 novembre à le Wast et Hervelinghen (62) pour clore cette troisième et dernière année de formation-action « Sciences pour Toutes et Tous ».

Ce 4e regroupement régional a débuté le lundi à la Maison des Caps et Marais d’Opale, où les participants ont pu, partager leurs récits d’expérience : Comment ont-ils mis en place des actions plus inclusives au sein de leur structure ? Quelles ont été leurs difficultés et échecs ? De quoi sont-ils·elles fièr.e.s ? Quelles leçons en ont-ils tiré ? Après un déjeuner partagé, Amanda Dacoreggio, chargée de mission observation chez Ombelliscience leur a préparé un quizz sur l’enquête menée en 2024 et 2025 sur les publics exclus de la CSTI produite en collaboration avec l’Agence Phare. L’occasion de leur en distribuer des exemplaires. L’après-midi s’est poursuivie sous forme d’ateliers « foire aux questions ». Animés par Ombelliscience et Catherine Oualian de l’Ecole de la Médiation, ils ont permis de revenir sur des sujets qui continuent de poser problème aux participantes. Clémence Perronet, sociologue de l’Agence Phare a conclu la journée par une intervention réflexive sur la notion d’« universalité » en médiation scientifique.

Deuxième journée à Hervelinghen

Le deuxième jour aux gîtes du Mont de Couple à Hervelinghen, les participant.es ont démarré la matinée par une balade sur le Mont, animée par Martin Verhoeven, animateur du Parc Régional Caps et Marais d’Opale (lire son portrait par ici > portrait de Martin). L’occasion de mieux connaître le territoire, la faune et la flore du littoral. S’en est suivie une restitution des travaux de la veille, puis des mises en situation pour apprendre à promouvoir l’inclusion au sein de sa structure, auprès des financeurs ou des partenaires extérieurs. La journée s’est clôt par le bilan et l’évaluation des deux jours !

Pour SPTT, l’heure est maintenant au bilan, à l’évaluation de la formation et à la compilation des outils et bonnes pratiques mises en œuvre par les participantes… La majorité a exprimé le souhait de continuer à tisser un réseau inclusion en culture scientifique. Une piste qui sera prochainement discutée avec les membres d’Ombelliscience. Les participantes sont d’ores et déjà invitées à se retrouver au 6ème Forum régional de Culture scientifique qui se tiendra le 12 février à Nausicaa ainsi que le 12 mai 2026 pour un temps de clôture et valorisation de la formation-action Sciences pour toutes et tous.

Prochain rendez-vous *: *6e Forum régional de la CSTI le 12 février à Nausicaa où Marie et Amanda d’Ombelliscience animeront un temps « Ecouter et comprendre les publics pour ne pas exclure : regards issus de la formation Sciences pour toutes et tous » et présenteront l’enquête sur les publics exclus de la CSTI.

+ d’infos sur le programme inclusion « Sciences pour Toutes et Tous »

Publié le 10 décembre 2025

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Témoignage de Pauline Pecquet : « L’inclusion c’est faire en sorte que les publics, quels qu’ils soient, se disent que la porte est ouverte »

Pauline Pecquet est chargée de projets à l’association A Petits pas située à Ruisseauville (62). Dans le cadre de sa participation à la formation-action "Sciences pour Toutes et Tous" coordonnée par Ombelliscience, Pauline Pecquet a été interviewée par Ombelliscience le 13 octobre au sujet de son cheminement vers plus d’inclusion dans ses pratiques professionnelles.

Marie Lemay pour Ombelliscience : Pouvez-vous présenter votre structure en quelques mots et expliquer en quoi elle a un lien avec la culture scientifique ?

Pauline Pecquet : A Petits Pas est une association d’éducation populaire de bientôt 30 ans implantée en milieu rural. Nous faisons de multiples activités : sensibilisation à l’environnement, tourisme, culture, aide à la création d’activité et entreprenariat. La première salariée est arrivée en 1999 et aujourd’hui nous sommes une vingtaine de salarié·es et l’association a une deuxième antenne à Sains du Nord (59). Dans le cadre de ses activités d’éducation à l’environnement, A Petits Pas réalise des animations, ateliers, formations auprès de tous publics. La plupart du temps, il y a un lien avec la transition écologique et nous essayons de transmettre des connaissances liées aux sciences actuelles pour informer sur l’état de l’environnement. Depuis 4 ans, nous organisons aussi des conférences avec des scientifiques qui viennent une journée ou plusieurs jours présenter leurs recherches auprès de cours moyens, de collégiens et lycéens ainsi que du grand public. L’objectif est de démocratiser les sciences et de montrer qu’elles sont accessibles à toutes et tous.

ML : C’est quoi pour vous l’inclusion en général ?

PP : L’inclusion c’est ce qu’on souhaiterait atteindre.

« C’est l’idée que, quelle que soit l’activité, on soit ouvert à tout le monde et qu’il y ait une mixité des publics : être autant ouvert à des publics porteurs de handicaps qu’à la différence en termes de genre ou d’origine. C’est faire en sorte que les publics, quels qu’ils soient, se disent que la porte est ouverte et que cette association leur permet de faire des activités.»

ML : Selon vous, les sciences sont-elles naturellement inclusives ? Pourquoi ?

PP : Non. Les sciences, comme bcp de milieux, sont très genrés. Aux yeux du grand public, il y a l’idée qu’à la base ce sont les hommes qui font des sciences… Quand on parle de sciences on imagine un homme avec la blouse blanche, même si on s’aperçoit qu’il y avait des petites mains derrière eux : des femmes. Il y a une exclusion par l’Histoire. Cela n’est pas dû aux sciences en tant que telles, mais au monde en général et à notre société. Et sur les autres exclusions [sociales, ethno-raciales], je pense que ce sont les mêmes clichés qui persistent. Après, ça change : les sciences tendent à devenir plus inclusives. C’est la société qui a besoin de progresser sur plein de sujets dont les sciences.

ML : Au sein de votre structure, quel a été le 1er pas concret pour être dans une démarche plus inclusive ?

PP : Depuis sa création, à l’association A Petits Pas c’était un souhait d’être inclusif. Par exemple, dans le bâtiment on a fait des travaux et créé une extension pour l’accessibilité. Et sur les questions de genre et d’origine, ça fait partie du cœur de métier et des statuts de l’association d’inclure les publics exclus socialement dans les actions menées. Il y a ainsi eu des « camps chantiers » pour fabriquer le préau ou le four à pain, avec une mixité de personnes qui y ont participé. Et puis, une fois que la culture a fait partie de nos activités, nous avons favorisé l’ouverture sur l’autre, sur le monde… L’autre cheminement s’est fait avec « Sciences pour toutes et tous ». Comme on est une association d’éducation populaire, on a envie de faire « avec » le public… Mais notre mode de financement par subventions nous entrave dans la capacité à associer les publics à la construction des projets. Avec SPTT, ça nous a permis de le faire à nouveau et de nous demander comment les réimpliquer ? Comment mieux communiquer avec eux ? Car on peut toujours s’améliorer dans nos manières de faire.

ML : Que vous a apporté l’accompagnement par Ombelliscience et le collectif de professionnel·les qui se forment à vos côtés dans le programme "Science pour toutes et tous" ?

PP : La formation SPTT nous a permis de nous demander où on en était sur l’inclusion. Ça nous a permis de remettre les choses à plat, d’être mieux éclairés sur les questions d’exclusion et de nous poser sur cette question en étant accompagnés pour le faire.

Grâce à SPTT, nous avons fait un diagnostic de nos actions et nous avons été outillés pour avancer. Je me suis servie des outils d’animation de réunion, des idées de brise-glace mais aussi de la méthode d’analyse de projet « Kadeïloscope » pour analyser la façon dont on fait les choses et voir où on peut les améliorer. Et même pour nous, pour transmettre en équipe ensuite, c’est utile ! On a maintenant une belle mallette d’outils et d’échanges d’expériences dont s’inspirer : le témoignage de Christelle Sohier des Pas Sans Nous a résonné avec des projets que j’aie pu mettre en place mais qui n’étaient pas adaptés aux habitant·es. Celui de la Caravane des Médias était aussi riche en ce qu’il a montré comment réajuster un projet en cours de route. Dans SPTT, il y a eu beaucoup d’échanges avec les structures participantes : le réseau de professionnelles créé autour de l’inclusion a été un outil.

Ça a permis de demander aux autres : « j’ai cette problématique, que feriez-vous à ma place ? » ou de rencontrer des gens avec lesquels on ne travaillait pas avant. Ça génère des envies, des idées de sorties culturelles pour les publics et ça donne vraiment une impulsion. Ce sont des échanges hyper riches !

ML : Si c’était à refaire, que feriez-vous différemment… À votre niveau, au sein de votre structure, et au niveau de l’accompagnement proposé par Ombelliscience ?

PP : C’est déjà très complet. Les déroulés de journées, les timings que vous avez tenus : tout ça était fluide, tout était bien ficelé et ça a permis de donner la parole à toutes et tous. Vous avez utilisé des outils de gestion de prise de parole qui ont fait que l’inclusion on la ressentait aussi dans l’animation de la formation. Ça c’est plutôt fort de votre part d’arriver à ça.Et le fait que l’équipe salariée d’Ombelliscience fasse aussi la formation et soit impliquée en bonne partie, c’était bien : vous appreniez en même temps que nous. Ce qu’on pourrait améliorer, c’est être plus tôt dans l’action : impliquer les publics exclus des sciences dès le début, à notre échelle à nous, et pouvoir le prévoir en avance. Dire dès la 1ère année « vous allez rencontrer des publics exclus ». Réfléchir à la manière d’outiller les structures dès le début pour identifier leurs publics exclus et les inciter à travailler avec. Ça permettrait d’avancer plus loin en trois ans. Enfin, moi, personnellement, j’aurais aimé avoir du temps pour me replonger dans les ressources que vous avez données et les outils que vous avez proposés.

© Clément Foucard

Publié le 05 décembre 2025

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L’Edition 2024 du catalogue a été pilotée par Ombelliscience et réalisée grâce au soutien de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) – Hauts-de-France et de la Région Hauts-de-France. Cette version numérique a été réalisée par Ombelliscience avec le soutien de la Région Hauts-de-France

© Clémence Colinet

© Ombelliscience

Publié le 03 décembre 2025

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